La lune se lève sur la Loire, obscure et luisante comme un serpent fabuleux.
De l'épiderme mobile, je lis le foisonnement intérieur, la pulsion de vie autonome et passionnée.
Je regarde à nouveau la lune (ou me regarde-t-elle ?), amie distante des nuits, seul.
La noire-soeur l'entoure, ni vide, ni pleine, abris de la vie, sans doute.
La question reste entière, intégrale, abyssale...de notre être face aux mondes,
De notre espace interne soumis à celui du dehors,
De cette tension qui précède l'émergence,
De tous ces petits instants électriques, pris sur le temps et singulier.
Et puis la pluie-vie recouvrira la terre et le riz poussera.
Comments